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LE MARBRE

tout en légèreté !

Pour « son intemporalité et son association avec d’autres matériaux ! » s’exclame d’entrée de jeu notre architecte d’intérieur référente, Hélène Paoli. Mais pas que, semble-t-il, « c’est le retour en force des matériaux nobles, des matériaux vivants qui ont une âme et font référence à la nature. Aujourd’hui, il s’agit de les retravailler dans la modernité ». Comme pour le bois, chaque bloc de marbre est unique. Qu’il soit de carrare (Italie), de Thasos (Grèce) ou d’ailleurs, le marbre tient la spécificité de sa couleur et de son veinage de la carrière dont il est extrait. Matériau noble et ancestral, le marbre a toujours servi les chantiers de prestige pénétrant nos intérieurs pour une utilisation en panneaux muraux, plans vasque en salles de bains et plans de travail en cuisines. Mais ce qui diffère aujourd’hui dans son emploi, c’est sa simplicité et son accessibilité. Qu’il s’agisse d’architecture d’intérieur ou de design,  son nouveau statut contemporain le déploie tous azimuts dans la maison.

Dans la vague des matériaux nobles sur le retour, voici le marbre ! Immuable et légendaire, il nous revient en de multiples déclinaisons design dans la maison. Voilà, pourquoi on l’aime !

 

Lavabo en marbre noir veiné de blanc de Marquina, réalisation Hélène Paoli/Archipelles, Quatre vents © Alexis Paoli

Plan de travail en marbre marbre marron kesra de Foussana, réalisation Hélène Paoli/Archipelles, Brèche aux loups © Alexis Paoli

« C’est le retour en force des matériaux nobles, des matériaux vivants qui ont une âme et font référence à la nature. Aujourd’hui, il s’agit de les retravailler dans la modernité ». Hélène Paoli, architecte d'intérieur

Petit luxe dans l’objet et l’accessoire déco

Sans se départir de l’authenticité des matériaux nobles, le marbre jouit de la singularité de sa matière : sa surface lisse et douce, ses variations de veinage et de coloris, son côté robuste pour la vie. Si le pilon en marbre des cuisines de nos grand-mères résonne encore dans nos mémoires, il assoit bien là sa réputation. Comme le font aussi certaines icônes du design dont la modernité nous poursuit. Ainsi en témoigne la célèbre table ovale en marbre blanc veiné gris Arabescato, sur pied en fonte d’aluminium poli, créée pour Knoll en 1956 par l’architecte et designer finno-américain Eero Saarinen (1910-1961). Ou encore le légendaire lampadaire Arco créé en 1962 par les frères Castiglioni, mêlant marbre blanc de Carrare et métal. Fort de cet héritage des années 50-60-70, les designers reprennent en main ce matériau culte pour l’exploiter dans l’épure et travailler de nouvelles associations. Certes, le genre se revisite sur différents registres :

Très prisé dans son actualité produits, son association avec du bois nous entraîne dans un jeu de contrastes de couleurs et d’aspects : surface pure et lisse versus côté brut du bois, matière vivante de ses veines versus nœuds du bois, coloris blanc veiné gris ou noir veiné blanc versus dorés chaleureux du bois. 

Rien ne l’oppose plus à aucun matériau, acier, cuivre et Cie dans le luminaire par exemple, car relevant des codes du luxe, le marbre joue de sa note précieuse pour apporter une élégance intemporelle à notre décoration.

Pour son utilisation la plus traditionnelle, la plus essentielle, le marbre regagne toute son intemporalité.

En version trompe l’œil, la matière zoomée suit le dédale des contours graphiques de son veinage, un peu à la façon d’un papier Reliure en tons sur tons de gris. 

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